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Comment j’ai changé ma vie avec la loi d’attraction. ÉPISODE 2.

  • Photo du rédacteur: Perrine Ory
    Perrine Ory
  • 8 mai 2021
  • 6 min de lecture

Bon, où en étions-nous ? Ah oui, j’ai fait ma première demande, et sans que je m’en rende compte, l’Univers m’a matérialisé exactement ce que je voulais. L’homme qui, au passage, partage ma vie depuis plus de 5 ans.


Notre relation, on l’a gardée longtemps secrète. Déjà parce que ni lui ni moi, on pensait que ça irait aussi loin, et parce que c’est exactement ce dont on avait besoin : une bulle. Chaque fois qu’on se voyait, c’était juste lui et moi, et tout le reste n’existait plus.

Évidemment, il a commencé à y avoir des rumeurs, les gens se sont douté, méfiés, et même vexé pour certains. Parce que c’est comme ça, les gens ont un besoin maladif de se mêler de la vie des autres. Garder notre bulle pour nous, c’était apparemment les exclure, les offenser. Comme si notre histoire n’était pas la nôtre, mais celle du monde entier autour de nous, et qu’on était égoïste de ne pas y inclure des personnes qui en plus, soyons honnête, n’avaient pas plus d’importance pour lui que pour moi.

Nos amis, nos familles, ceux qui se préoccupaient vraiment de nous, nous ont laissé vivre notre introduction sans jamais nous poser de questions.

Et c’est ce qu’on a fait.


Mais lui et moi, ça n’est pas vraiment le sujet.




Environ deux ans plus tard, j’étais partie en Sardaigne avec mes parents pour l’été. Les vacances étaient géniales, mais un soir, je me suis retrouvée à broyer du noir pour rien du tout.

Ma vie, à cette époque, était loin d’être ce qu’elle est aujourd’hui. J’étais étudiante en école d’art, j’habitais toujours chez mes parents et je bossais en service civique donc je ne gagnais pas grand-chose. Attention, j’étais loin de manquer de quoi que ce soit, parce que, honnêtement, papa et maman m’ont toujours aidée. Plus que ça même.

Mais ça commençait un peu à me peser de devoir demander de l’argent, et encore plus de ne pas pouvoir me payer un appartement pour vivre ma vie de jeune adulte en dehors du nid familial.

Sauf que je ne saurais pas comment l’expliquer, mais je me sentais bloquée. Je faisais des calculs absurdes (Si je finis mes études dans 2 ans, je cherche un travail, et dans X années je pourrais partir de la maison…Blablaba de toute façon, je suis catastrophique en maths.), et avais une impression tenace qu’à part un coup de baguette magique, je n’étais pas prête à voler de mes propres ailes.

Et c’est là que j’ai enfin tilté.

Je me suis souvenue de ma première demande à l’Univers, et j’ai fait le lien avec l’arrivée subite de mon partenaire dans ma vie.

La graine commençait à germer. Contrairement à des tas de personnes, peut-être, je ne me suis pas dit, « C’est juste une coïncidence. ». Je me suis plutôt dit : « C’est moi qui ai fait ça. ». C’est moi, via l’Univers, qui est attiré cet homme dans ma vie.

Alors je me suis mise un peu à réfléchir. D’abord, est-ce que c’était déjà arrivé avant ?

J’ai fouillé ma mémoire, et la réponse m’est apparu assez clairement : oui.





Depuis que je suis gamine, j’ai toujours eu un rituel. Le soir, avant de dormir, dans mon lit, je fais un vœu à voix haute, quand j’ai vraiment besoin de quelque chose. Alors quand j’étais petite, mes vœux, c’était souvent des réconciliations avec des copines de classe fâchées et d’autres choses qui paraissent futiles à l’adulte que je suis aujourd’hui, mais qui étaient primordiales dans la vie de l’enfant que j’étais.

Mais il y a quand même une chose dont je me souviens comme si c’était hier, et qui a la plus grande importance dans mes croyances en la loi d’attraction aujourd’hui.


J’ai 3 frères. Un petit, et deux grands. Quand j’avais 13 ou 14 ans, je ne me souviens plus vraiment, un de mes grands frères, le plus proche de moi en âge, a eu un grave accident.

Un accident bête, dans un entraînement de basket, le genre de truc qui pourrait arriver à n’importe qui, n’importe quand, et qu’on n’imaginerait jamais nous tomber sur la gueule.

Emmené en urgence à l’hôpital, il s’est fait opérer du cerveau.

Ce sont mes souvenirs d’enfant qui parlent, donc peut-être que certaines des infos qui suivent ne sont pas totalement justes, mais en tout cas, c’est comme ça que je m’en souviens.

Je me souviens que mes parents étaient dans un état de stress indescriptible, mais aussi qu’ils essayaient de ne pas nous le communiquer à mon petit frère et moi. Ils étaient rassurants, mais je voyais bien l’angoisse dans leur regard et leur silence.

Pendant cette période qui m’a semblé durer des jours, j’ai passé beaucoup de temps chez ma voisine et sa maman, qui se sont efforcés de toutes les manières possibles de me faire oublier que j’avais un frère entre la vie et la mort. Et elles avaient presque réussi.

Mais il a fallu aller le voir à l’hôpital, quand sa vie n’était plus vraiment en danger, et que les préoccupations étaient maintenant de savoir comment il récupérerait.



Ce jour, c’est probablement celui qui a fait de l’hôpital un endroit terrorisant pour moi pour le reste de ma vie.

Le premier souvenir que j’en ai, c’est de rentrer dans la chambre et de le voir, d’une maigreur affolante, avec deux énormes hématomes sous les yeux. J’avais face à moi une personne qui n’avait rien à voir avec mon frère, dans ma tête. Du coup, je l’ai regardé, attendant que mon vrai frère apparaisse quelque part, et il m’a fallu une bonne seconde pour réaliser qu’en fait, c’était lui.

Il était là, il était vivant, avec ses cheveux à moitié rasé et une cicatrice sur tout l’arrière du crâne, c’était le même frère qui faisait ses blagues stupides et qui riait de tout. C’était lui, et ce n’était pas lui du tout.

Toute la semaine, depuis l’accident, mon vœu du soir avait été le même : « Je veux que mon frère soit vivant. ».

Mais en le voyant, j’ai senti le monde s’effondrer sous mes pieds. J’avais eu ce que je voulais, c’est vrai, mais merde, je n’avais pas fait le bon vœu ! Parce que s’il était vivant, ce que je voulais vraiment, moi, c’est qu’il soit comme avant.

Alors pendant que mes parents discutaient avec lui, j’ai pris les 6 dés d’un plateau de jeu qui traînait sur une table, je les ai serrés dans mes mon poing à en faire blanchir mes doigts, et de toutes mes forces, de toute la conviction et l’espoir qu’une petite sœur pouvait avoir à ce moment-là, j’ai pensé « Si je lance les dés, et qu’ils tombent tous sur le même chiffre, mon frère s’en sortira sans séquelle et il redeviendra le frère que j’aime tant. Il redeviendra aussi beau qu’avant ».

Puis, j’ai jeté les dés en fermant les yeux.

Il m’a fallu un petit moment pour rouvrir les yeux, parce que, quand même, ce n’était pas rien qui était en train de se jouer. Tout mon univers s’était réduit à cet instant, à ces 6 dés, et à la probabilité qu’ils soient tombés sur le même chiffre. Toute mon âme d’enfant résidait dans mon vœu, la seule chose que je pouvais faire pour aider mon frère.



Quand j’ai rouvert les yeux, croyez-moi ou non, six chiffres 1 s’étalaient sur la piste comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.

C’est comme si toute la chance du monde avait accompagné mon poignet ce jour-là.

Je me suis vivement retournée vers ma famille, mais même si mon monde s’était arrêté un instant, si je venais d’accomplir la chose la plus incroyable de toute ma jeune vie, eux, ils n’avaient rien vu.

Je l’avais fait. J’avais sauvé mon frère.

L’histoire m’a donné raison. Même si ça a été long, mon frère a récupéré de ses blessures, et physiquement, il n’a eu aucune autre séquelle que cette longue cicatrice blanche qu’il ne supportait pas qu’on touche.


Comme c’est son apparence qui m’avait tant choquée, c’était son apparence que je voulais qu’il retrouve, et il l’a retrouvé. J’étais une enfant et le psychique était un mystère pour moi, mais je sais aujourd’hui que si mon vœu a été exaucé, il a eu tout de même de grandes séquelles psychologiques contre lesquelles il se bat encore, probablement.




Si je vous raconte cette histoire, c’est pour vous faire comprendre une chose. À partir de ce moment de ma vie, j’ai été secrètement persuadée d’avoir un pouvoir magique. J’avais sauvé mon frère, alors je devenais pour moi-même une sorte de super-héroïne capable de changer le monde. J’ai continué à faire mes vœux, tout en prenant bien soin que chacun d’entre eux compte, qu’ils ne soient pas utilisés en vain pour des choses futiles, et chacun de mes vœux se sont ensuite réalisés.

Ça vous parait énorme, je sais. Vous ne me croyez probablement pas. Ou alors, vous vous dites que j’étais une enfant, et que mon imagination était grande. C’est totalement votre droit.

Moi, mon avis d’adulte sur ce qui s’est passé, c’est que j’ai développé une confiance en moi et une espèce de pouvoir créateur. J’ai commencé à comprendre, de cette manière, que je pouvais changer les choses autour de moi si j’y croyais suffisamment fort.

Je n’ai pas changé d’avis depuis.

Peut-être que toutes les planètes étaient alignées pour moi ce jour-là et que oui, ce n’était qu’une coïncidence. Mais je décide que non. Je décide d’y croire.

Je décide que j’ai un impact sur mon environnement, sur les gens, sur moi-même et sur le monde.

Je décide de croire en la loi d’attraction, et aucun scepticisme ne me fera changer d’avis.

Alors peut-être que mes histoires, qui ne sont pas terminées, vous feront changer le vôtre. Ou peut-être pas, quelle importance ?

Je ne suis la capitaine que de ma propre âme, je vous laisse faire voguer votre bateau sur l’océan de vos propres convictions.

1 Comment


caplac
May 19, 2021

Je faisais pareil étant petite ... un petit vœu avant de m’endormir. Et effectivement en y réfléchissant... ils se sont exaucés !!! je ne crois pas en dieu moi aussi mais en qqchose de plus naturel comme l’univers pour toi. Je ne sais pas lui donner un nom mais ce n’est certainement pas un vieux barbu🤨🤣

merci pour ce témoignage (la il m’a touché émotionnellement 😉)

nat

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Bonjour vous !

Merci pour votre visite :)

Il est cool ce blog mais... C'est quoi en fait ?

Viens par ici, on va t'expliquer !

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