top of page

Comment j’ai changé ma vie avec la loi d’attraction. ÉPISODE 5.

  • Photo du rédacteur: Perrine Ory
    Perrine Ory
  • 8 août 2021
  • 5 min de lecture

Ça fait un moment que je n’ai pas écrit, en tout cas sur ce sujet. Je ne vais pas vous raconter de mensonges, vous dire que je suis trop occupée, que mon emploi du temps est impossible ou que j’étais malade, parce que tout ça, c’est des conneries.

La vérité, c’est que j’étais un peu moins alignée avec la loi d’attraction et mes propres convictions, ces temps-ci.

Pas parce que je n’y croyais plus, non. Juste parce que j’ai mis un peu moins d’énergie positive dans ma vie.

D’ailleurs, pour être honnête, j’ai eu un peu l’impression de la regarder passer, ma vie, sans vraiment y participer. Comme si je regardais un film, dont je suis l’actrice principale, mais au lieu de prendre les choses en main et de conduire, j’ai mis mon esprit en pilote automatique, et ai laissé passer le temps sans prendre de décisions.


Je me suis laissé lentement dériver, subtilement, inconsciemment, vers une apathie délibérée.

Alors évidemment pas d’inquiétudes, je vais bien. J’ai seulement passé beaucoup, beaucoup de temps à m’évader dans des livres ou devant des séries. Pour ne plus penser à grand-chose.

Si je vous raconte ça, ce n’est pas parce que j’ai besoin de séance de psy gratuite – de toute façon, mon clavier ne me répond pas – mais pour vous dire que malgré les nombreux changements positifs dans mon existence, il m’arrive aussi, comme tout le monde, d’être dans le moins bien.

Et c’est à ces moments, que mon partenaire se montre incroyablement précieux. Il me réveille.


Bref, après des vacances bien méritées, du temps pour moi, pour lui, pour ma famille, et la reprise tant attendue du basket, je me sens beaucoup mieux, et de nouveau prête à vous raconter de nouvelles histoires magiques.


Et celle-ci portera sur mon entourage.



Commençons à vous expliquer un peu qui je suis. Déjà, ça n’est pas l’information qui me définit le plus, ni la plus importante, mais je suis surdouée. Un haut potentiel, parait-il. Ce n’est pas une auto-proclamation, mais simplement une constatation faite par la psychologue qui me suivait il y a quelques années.

Alors calmons-nous, être HPI (haut potentiel intellectuel), ça ne fait pas de moi un génie, au sens où vous l’entendez. Je suis plus que ridicule en mathématiques, n’ai aucune mémoire photographique, je ne peux pas résoudre des enquêtes criminelles à part celles des films, et je ne différencie toujours pas ma gauche de ma droite.

Par contre, j’analyse les situations bien plus vite que la moyenne. Je comprends certaines choses plus vite, et en ajoutant une hypersensibilité prononcée (la psy, encore), je vois, entends, sens, et ressens des choses plus vite et plus fort qu’un être humain lambda.

Et surtout, je me pose des questions existentielles profondes et compliquées depuis que je suis toute petite. Et ça n’a pas toujours été facile de ne pas pouvoir y répondre.



D’un point de vue social, je ne pensais pas, jusqu’à récemment, que tout avait vraiment affecté mes relations sociales. Je suis plutôt sociable de nature, et même si ma tendance à l’honnêteté et le manque de filtre n’a pas toujours été l’idéal pour me faire des amis, je n’ai jamais vraiment souffert de solitude, jusqu’à mes 23 ans.

C’est récemment, un autre thérapeute, qui m’a fait remarquer que j’avais de vraies difficultés à faire confiance et à m’attacher aux gens. Que j’ai beaucoup de mal à poursuivre des relations à distance, si je ne vois pas régulièrement les gens, et au-delà de tout, que je ne me livre jamais vraiment aux gens autour de moi.

Comprenez : vous avez beau me côtoyer au quotidien, si je n’ai pas décidé de vous montrer qui je suis, vous ne connaîtrez rien de moi. À part une image qui peut même s’avérer trompeuse, parce que j’ai tendance à me construire un personnage pour me protéger.


Bon maintenant passé le « mais qu’est-ce que c’est que cette folle et son esprit bizarre ? » , je peux vous raconter mon histoire.


Pour toutes les raisons citées plus haut, je n’ai jamais eu beaucoup d’amis. De vrais amis, s’entend. J’ai eu des tas de potes, mais peu étaient les personnes qui me connaissaient vraiment, jusqu'à récemment.

Mais j’avais deux amies très proches, qui me suffisaient largement, pendant très longtemps. On a fait le collège et la section sportive basket ensemble, on jouait dans la même équipe, elles étaient plus proches d’être mes sœurs que mes amies.

Notre amitié a duré plus de 15 ans.

Et puis on a grandi.

On a fait des erreurs, moi des tas, probablement.

Et on s’est éloignées, jusqu’à ne plus se parler, et faire nos vies chacune de nos côtés.


Même si ça été très dur pour moi, et je ne peux que supposer que pour elles aussi, je ne me suis pas immédiatement sentie seule, parce que je débutais une nouvelle relation de couple et rencontrais plein de nouvelles personnes.

Dont un autre couple, de qui mon ex et moi sommes devenus très proches et avec qui on a décidé de partir en voyage au Canada.

Voyage qui aura eu raison de cette nouvelle amitié, mais aussi, indéniablement et après plus de 4 ans de relation, de mon couple.


Je me suis donc retrouvée, à 23 ans, complètement seule au monde.

En tout cas, c’est un peu comme ça que je me sentais.


Heureusement, je fais partie de ces gens qui ont une famille plus qu’exceptionnelle, si bien que si je n’avais plus d’amis, j’avais quand même suffisamment de monde autour de moi pour ne pas être totalement isolée.

Mon cousin, Théo, avec qui j’ai habité un moment à Nancy, a été mon meilleur ami pendant cette période compliquée. J’ai créé des liens indestructibles avec ma tata Valoche et aussi avec sa fille, Lou.

Et puis je ne peux pas ne pas parler de mes parents. Ma meilleure confidente, ça restera toujours ma mère. Et les conseils de mon père m’ont toujours beaucoup aidé à avancer.


À ce moment-là, la première chose que j’ai demandée à l’Univers, je vous l’ai raconté, c’est un homme qui me correspondait parfaitement, et D est arrivé.

Et pendant un temps, ça me convenait comme ça. J’avais plein de coéquipières, des collègues de travail, un mec, ma famille… Finalement, qui a vraiment besoin d’amis ?


Mais je me mentais un peu, soyons honnête. Avoir des amis me manquait. Ce n’étaient pas tant les personnes que j’avais perdues, car je savais bien que nos divergences d’opinions, de vie, d’état d’esprit, nous nous permettraient plus d’être amis à nouveau. J’avais fait le deuil de ces personnes-là, mettant derrière moi toute la colère, la frustration, les sentiments d’injustice et toutes ces pensées négatives, pour ne garder que les bons souvenirs et leur souhaiter sincèrement la vie la plus heureuse possible.

Ce qui me manquait, c’est d’avoir de vraies connexions avec d’autres personnes.

De laisser tomber mes barrières sociales pour m’attacher vraiment à quelqu’un, pour être complètement moi-même sans avoir peur d’être rejetée. D’être la Perrine confiante, meneuse et capitaine de son équipe de basket, grande gueule, qui se montre insensible, dure et peut-être parfois arrogante, mais aussi la Perrine hypersensible, artiste, un vrai bébé parfois, qui exprime ses sentiments.


Alors ce que j’ai fait, je vous le donne en mille : j’ai demandé.

Au départ, je ne savais pas vraiment comment le formuler. J’ai profité de mon instant préféré pour ça - le soir avant de dormir - et je me suis adressée à l’univers : « Hé Salut, c’est encore moi. Vois-tu, je me sens un peu seule, et j’ai besoin d’être entourée. Je ne demande pas de bus entiers d’amis, mais ce que j’aimerais vraiment, c’est pouvoir faire une fête d’anniversaire dans une salle, et savoir qui inviter pour la remplir de gens que j’aime. »





Je vais essayer de faire ça dans l’ordre. Et comme je suis sympa, je vous ai directement mis la suite de l’article ici.

Je vous préviens d’avance, il est long. Très long.

 
 
 

Comentarios


IMG_9886.jpg

Bonjour vous !

Merci pour votre visite :)

Il est cool ce blog mais... C'est quoi en fait ?

Viens par ici, on va t'expliquer !

  • Instagram
  • Pinterest
bottom of page