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Comment j’ai changé ma vie avec la loi d’attraction. ÉPISODE 6.

  • Photo du rédacteur: Perrine Ory
    Perrine Ory
  • 9 août 2021
  • 10 min de lecture

Quand j’ai demandé à l’Univers de me sortir de ma solitude, il a d’abord répondu le plus simplement possible, sans faire miraculeusement apparaître de nouvelles personnes dans ma vie, mais en m’aidant à me lier profondément avec des gens qui étaient déjà autour de moi.



Mes copines de basket ont été les premières.

Mon clan des vieilles, Candice, Sophie et Zeina.

Ce qui est drôle dans notre histoire à nous, c’est qu’on a toute joué dans la même équipe, mais purée, ce qu’on pouvait toute s’agacer les unes et les autres sur le terrain !

Elles ont été les premières personnes au courant pour D et moi (ce qui n’est pas anodin, croyez-moi.), et si aujourd’hui, on ne joue plus ensemble, et qu’on ne se voit pas aussi souvent, on se réunit de temps en temps et se soutien, les unes, les autres.

On s’appelle quand il y a des changements dans nos vies, et on est toujours très heureuses les unes pour les autres, sans aucune jalousie ni envie, ce qui rend notre amitié d’autant plus forte.



Ensuite, toujours au basket, il y a eu Mimi.

Ah Mimi. Au départ, je la ramenais seulement chez elle après les entraînements, et avec D après les matchs. Elle habitait au bout du monde, alors on avait du temps pour discuter. Il nous a fallu du temps pour s’apprivoiser, notre amitié ne s’est pas développée en un jour.

Mais plus le temps passait, et plus cette petite nana m’impressionnait. À même pas 20 ans, elle est partie de chez elle, s’est trouvé du travail et un appartement. Elle vivait seule, et les débuts n’ont pas toujours été simples.

Mais j’ai rarement vu une si grande force de caractère, et elle s’est débrouillée comme une chef. Maintenant, elle vit sa meilleure vie, et notre amitié a grandit autant qu’elle.


Et puis a débarqué Ilana, et on a construit notre trio infernal.

Nana, c’était notre petite protégée à D et moi. Bien plus jeune que moi (comme Mimi), je l’ai prise sous mon aile. Au même poste de jeu au basket, j’ai essayé de lui transmettre ce que je pouvais, et on est devenue un vrai trio sur le terrain, avec Emily.

Nana dormait à la maison un soir par semaine, et toutes les deux étaient là à chaque étape de notre nouvelle vie avec D. Chaque étape importante de nos vies, nous étions là les uns pour les autres.




Et puis puisque que pour D et moi, l’amitié n’a jamais eu d’âge, c’est avec les parents d’Ilana, Éric et Delphine, que nous sommes devenus amis.

À force de discuter, on s’est invité à manger. On est devenu très proches. J’ai tellement appris à leur contact, que ce soit des valeurs humaines d’Éric que de la sensibilité de Delphine, et encore aujourd’hui, on aime entendre leurs conseils. Même Paco, leur fils, est entré dans la danse.

On est devenue une véritable famille.


Qui s’est encore agrandie à l’arrivée des Correa.

Encore une amitié qui commence au basket, d’ailleurs, puisque D était le coach du fils, Simon. Béa et François, ça a été un coup de foudre rapide, il faut être honnête. Ils ont accueilli D comme leur fils, l’ont tellement choyé tout au long de la saison de Simon, que ça a été facile pour moi de les aimer. Leur fille Salomé, à vite rejoint notre famille adoptive, et maintenant on ne passe pas un mois sans faire au moins un repas jeu-dégustations de rhum-commérages –dégustation du meilleur tiramisu du monde.



Mais il n’y a pas qu’au basket que je me suis faîte des amis et ça a été une grande première pour moi, puisque mon monde s’était cantonné aux terrains depuis très longtemps. En plus de ces gens, qui faisaient déjà partie de mon décor depuis longtemps, mais sont subitement devenus mes amis, l’Univers m’a aussi fait rencontrer de toutes nouvelles personnes.


La première, ça a été Julie.

Et je ne sais même pas par où commencer, tellement il y aurait de choses à dire. Julie, ça a été mon premier coup de foudre professionnel.

Elle est arrivée chez Zodio un peu après moi, et un petit mois après son arrivée, on était inséparable.

Je pense que si j’ai tellement aimé mon expérience chez Zodio, c’est en grande partie grâce à elle. Elle était très différente des personnes, principalement du monde du basket, que j’avais l’habitude de fréquenter.(bien qu’elle en aurait apparemment fait un peu étant jeune, même si elle n’a jamais voulu me montrer).

C’est grâce à Julie que j’étais heureuse d’aller bosser tous les jours, et à cause d’elle que je détestais les lundis, son jour de congé.

Quand je suis partie de chez Zodio, ça a été dur de ne plus la voir tous les jours. Mon rayon de soleil personnel, la meuf la plus comique au monde (malgré elle, et c’est encore plus drôle), ma workingwife. Et aujourd’hui une de mes meilleures amies.




Ça fait déjà beaucoup de monde hein ? Et bien accrochez-vous, parce que ce n’est pas fini.


Après Julie, j’ai changé de travail, et c’est là, que j’ai rencontré mon âme sœur, vous la connaissez tous ici : Gaëlle. Je pense que notre amitié mériterait un article à part entière, puisque c’est notre blog que vous lisez.

Avec Gaëlle, on s’est rencontré au bon moment. Je pense que quelques années plutôt, on aurait pu se détester au lieu de s’aimer. Dans mille scénarii, on est soit indifférentes l’une à l’autre, soit carrément ennemies jurées. Mais on a préféré le scénario où on ne peut pas passer un jour sans se parler (oui, sauf quand je ne décroche pas, ça va, ne m’insulte pas.).

On est tellement différentes que s’en est drôle, et on s’apporte tellement de positif que je suis honnête en disant que ma vie à vraiment changée depuis que je l’ai rencontrée.

Gaëlle, c’est ma sœur.



Depuis que j’ai fait mon vœu à l’Univers, c’est assez intéressant, parce qu’il continue d’opérer. Je continue à me lier avec des gens, à développer des amitiés, sans aucune limite.


C’est tout récemment, alors qu’on se connaît depuis des années, que j’ai vraiment commencé à me rapprocher de la plus drôle des meufs au monde : Anastasia.

On a joué ensemble pas mal d’années, et même si je l’ai toujours beaucoup apprécié, je ne saurais pas dire pourquoi on n’a jamais été aussi proches qu’aujourd’hui.

Ana, c’est celle qui rend tout intéressant. Même un match de curling doit être passionnant avec elle, tant elle me fait rigoler. C’est vraiment devenu quelqu’un d’important dans ma vie, et elle a beau s’en aller un peu loin de moi l’an prochain, elle sait qu’elle pourra toujours compter sur moi.


Encore plus récemment, je me suis liée un peu plus profondément avec mes coéquipières de ces dernières saisons.

Cecilia, Julie, Sibylle, et même Lilou, qui elle vient juste d’arriver.

À part Sibylle, ce ne sont même plus des bébés mais quasiment des foeutus, parce que presque 10 ans nous séparent. Mais je ne me sens pas particulièrement vieille avec elle, et je ne peux pas dire de truc banal genre « elle me font retrouver mes 18 ans », parce que ce n’est pas comme ça qu’on fonctionne. On est juste nous-même, sans se préoccuper de l’âge des autres.

Elles sont dissociables et j’ai des liens particuliers avec chacune d’elles, mais ensemble elles sont une vraie bulle de légèreté et de bonne humeur, et elles me font beaucoup de bien.


Jusque-là, toutes ces amitiés sont des amitiés que j’ai développé de mon côté, où avec D, mais avec des personnes que ni lui ni moi ne connaissions.

Mais quand on se lie avec quelqu’un autant que je me suis liée à D, on le prend en entier, avec sa personnalité, ses qualités, ses défauts, son passé et surtout : son entourage.

Et D a fait débouler des tas de personnes de sa vie dans la mienne.


Les premières personnes qu’il m’a apportées, si je peux l’exprimer ainsi, c’est évidemment sa famille.

Et quelle famille ! Puisqu’il est aussi proche de sa famille que moi de la mienne, les relations ont été plus que faciles.

Sa maman d’abord. Elle est entrée dans ma vie comme un tourbillon, et je l’ai aimé tout de suite. Une femme plutôt incroyable, pleine d’expérience, d’énergie et d’amour. C’est devenu ma deuxième maman, vraiment. J’ai mal au cœur pour toutes les femmes qui haïssent leur belle-mère, parce que la mienne est inestimable.

Son père aussi. Plus réservé, d’une grande douceur et avec un humour subtil qui me fait beaucoup rire. On a souvent des moments de complicité, même s’il ne s’agit parfois que d’un sourire ou d’une attention. Je l’aime beaucoup aussi.

Ensuite, il y a ses deux frères. Ce qui maintenant, m’en fait 5, puisque j’en ai déjà trois de mon côté. Parce que c’est vraiment comme ça que je les considère, comme mes frères à moi aussi. Ils sont drôles, et tous les moments qu’on passe ensemble sont vraiment mémorables.

D adore ses frères. Tous 3 se ressemblent beaucoup, tout en étant très différents, et je pense que c’est ce qui fait la force de leurs liens : toujours là les uns pour les autres, sans jamais se juger.

Dans cette famille, il y a aussi Amandine. Un mélange d’humour à la Florence Foresti avec l’accent du Sud, je me suis liée avec elle incroyablement vite. En même temps, elle est si proche de D que là non plus, ça n’était pas très compliqué.

Et pour finir avec les JJ, il y a Stéphanie. Elle pourrait être la sœur jumelle de D, et avec elle aussi, on s’est entendu très vite. On ne se voit pas souvent, on oublie souvent de s’appeler, mais je sais que quoi qu’il se passe, elle sera là pour son frère, et ça me suffit pour l’aimer beaucoup.


La famille, pour nous, c’est primordial. Alors c’était important que nos familles acceptent l’autre, ce qui a plutôt (très) bien marché, mais on souhaitait aussi qu’elles s’entendent entre elles.

C’était une situation inédite pour moi, dans la mesure où mes parents n’avaient jamais rencontré la famille d’un de mes mecs, mais pour le coup, je n’ai pas douté un instant. Et D non plus, je crois. Et ça a marché au-delà de nos espérances, puisqu’on est même partis en vacances ensemble. Et c’était génial.




Ça commence à faire vraiment beaucoup de monde, vous ne trouvez pas ? Pour quelqu’un qui se sentait seule, il y a encore quelques années, je viens de vous présenter de nombreuses personnes, hein ?

Mais ce n’est pas fini, non non.


S’il y en a bien un que je ne pouvais pas ne pas rencontrer, c’est bien le meilleur pote de D, Sami.

Sami, j’ai dû entendre parler de lui un milliard de fois avant de le rencontrer. Et pas que de lui d’ailleurs, mais de sa femme aussi, Inès, et de ses enfants.

Et une chose est sûre, c’est que j’ai aisément compris pourquoi ils font partie des personnes les plus importantes dans la vie de D.

On ne s’est vu qu’une seule fois, je crois, et pourtant, j’ai l’impression de toujours les avoir connus, tant le courant est passé facilement. Ils sont unis par des liens très forts, et leur bonheur est clairement contagieux.

Vous savez, ils font partie de ces familles incroyables qui vous donnent envie de faire des enfants, tant les leurs sont merveilleux, beaux, calmes et adorables. Ils ont gagné à la loterie des bébés.

Vous avez un peu compris comment je fonctionne, et c’est difficile pour moi de ne pas aimer des gens qui aiment D, et c’est tellement fort entre Sami et lui, que j’aurais du mal à expliquer ce que les lie. Du coup, je les aime tout autant.

Finalement, le seul truc bête, avec Inès et Sami, c’est qu’on n’habite pas plus près les uns des autres. Ça, c’est vraiment dommage, parce que ça augmenterait considérablement le nombre de parties de n’importe quel jeu auquel je pourrais battre Sami.




Une autre personne qui a déboulé dans ma vie comme un boulet de canon, c’est Karima. Je l’ai rencontrée à Los Angeles, et même si D la connaissait déjà, elle est subitement devenue incroyablement importante pour nous.

Je la mets dans cette partie, ces gens que D m’a fait rencontrer, parce que c’est littéralement son âme sœur. Une autre version de lui-même, aussi solaire, aussi intrigante, aussi attractive. Bon, plus féminine et plus algérienne, aussi. C’est un peu sa traduction en arabe.

Ils ont développé une amitié tellement forte, que pour moi, c’est forcément qu’ils se connaissaient dans une autre vie.

Et j’ai été complètement contaminée par l’intensité de leur lien.

Pour faire court, Karima, c’est la personne qu’on appelle quand on se sent mal. Quand on est moins alignés avec nos énergies et qu’on a besoin d’un coup de boost. On l’appelle, et on se prend une claque de bonnes ondes.

Mais Karima, c’est aussi la personne qu’on appelle quand tout va bien. Quand on a besoin de partager nos réussites et nos succès.

C’est elle, qui nous a amenés à croire aussi fort à la loi d’attraction, et elle nous la décode à sa manière, quand on est un peu perdu.

Elle aussi, on aimerait qu’elle vive près de nous.




Dans les amis de D, il y a aussi Yannick. Ça doit être un des premiers que j’ai rencontrés, et on est même partis à Los Angeles ensemble.

Le basket les a rassemblés, et ils ont vécu des tas de choses un peu folles tous les deux.

Lui et moi, on a des caractères un peu similaires, alors on s’est très vite entendu, et nos débats peuvent aussi très vite devenir explosifs. Mais avec Yannick, c'est surtout beaucoup de rires, de bonne humeur, de rencontres et comme il dirait, de dingueries.


Et puis ensuite, il y a Mamedy. Il nous a d’abord connus séparément, et je l’ai même connu avant D. Mais c’est seulement depuis qu’on est ensemble qu’on est devenu proches.Ces deux là, ils sont quasiment inséparables. Ils bossent ensemble, c’est vrai, mais ils ont beau se voir tous les jours, ils passent encore autant de temps au téléphone.

Pour moi, c’est aussi un ami, on s’embarque ensemble dans des saisons de baskets les plus périlleuses les unes que les autres, et on a des milliers de discussions sur tout et rien.

Avec Nina, et leur bébé, ils sont devenus plus que de simples amis, ils sont devenus un peu notre famille aussi.

Mamedy, c’est le mec pour qui la porte de la maison est et sera toujours ouverte.




Je vais m’arrêter là, mais j’ai bien conscience que cet article n’est pas fini. La liste de mes proches, de nos proches, s’allonge de jour en jour. Elle n’est d’ailleurs pas exhaustive.

Oui, je le sais, c’était long.

Il y a quelques années, mes proches, en dehors de ma famille, se comptaient sur les doigts d’une main. Aujourd’hui, c'est sur mes mains, mes pieds, et plus encore.


Il y a beaucoup d’autres personnes qui font partie de ma vie maintenant, et même si tous n’ont pas leurs noms ici, je suis heureuse et reconnaissante de les avoir autour de moi. L’Univers n’a pas tout fait, évidemment. Depuis quelques années, j’ai conscience d’avoir changé, de m’être ouverte, livrée, d’avoir accepté de faire entrer des gens dans mon cercle et dans ma vie.

J’ai commencé à vraiment regarder les personnes autour de moi, et à comprendre que tout le monde est différent. Comme dirait mon père, « On a les qualités de nos défauts ».


Alors oui, je ne suis toujours pas douée pour prendre des nouvelles des gens. Je ne réponds pas toujours aux messages et je ne décroche pas souvent mon téléphone. Mais la plupart du temps, j’arrête de mentir. Je me montre telle que je suis, sans me cacher, sans jouer un rôle.

Et j’accepte qui je suis avant d’essayer d’accepter les autres, parce que cette phrase niaise que des tas de gens balancent sans comprendre est totalement vraie : « On ne peut pas aimer autrui tant qu’on ne s’aime pas soi-même. ».


Merci à tous d’être là.




 
 
 

Comments


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Bonjour vous !

Merci pour votre visite :)

Il est cool ce blog mais... C'est quoi en fait ?

Viens par ici, on va t'expliquer !

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